En plein coeur de l'agitation frénétique de la ville, on trouve des petits havres de paix. Les temples bouddhistes sont partout! Au bord du fleuve, dans le temple de Wat Arun, on retrouve le calme et la sérénité. L'extérieur du temple est en cours de rénovation mais on peut malgré tout admirer les détails de la décoration sur les parties dont la rénovation est finie.

Dans les jardins, on se ressource après une belle averse tropicale. Les thailandais bouddistes viennent au temple prier et déposer des offrandes devant le Bouddha. Fleurs de lotus, bâtons d'encens, billets de banque et feuille d'or, que l'on applique sur les statues.

Partons maintenant vers Wat Pho, un temple qui abrite le très celère bouddha couché.

Décidément, pas de chance avec les rénovations! Les pieds du Bouddha, qui sont incrustés de nacre sont invisibles. Encore une rénovation! Il y a néanmois d'autres détails de la décoration à observer sur le socle de cette statue gigantesque.

Après une autre belle averse, nous découvrons les autres bâtiments du temple, des centaines de Bouddhas alignés, et le Bouddha principal. Nous avons la chance d'assister à la prière des moines et nous profitons de ce moment de calme. Chaque temple est associé à un monatère et l'on peut venir assister chaque jour à ces célébrations.

La nuit tombe sur Bangkok et sur les havres de paix qui parsèment la ville.... Il en est un qui mérite le détour, et qui mérite un article à lui tout seul! A la prochaine!

Aujourd'hui, je vous emmène en voyage vers le pays du sourire. Au programme, soleil, temples, Bouddhas, plage, nature, éléphants....

Pour commencer, faisons étape dans la capitale de ce beau pays.

Bangkok, c'est une ville gigantesque, grouillante de vie, nuit et jour. A chaque coin de rue, des stands de nouriture. On dirait que les Thailandais sont tout le temps en train de manger! Quelque soit l'heure, on trouve de tout: des brochettes, des fruits, des jus de fruits, des soupes... Le tout, cuisiné en pleine rue! Estomacs européen, prenez garde... On trouve aussi le fameux durian, le fruit qui pue! Les asiatiques en sont friands, mais à cause de son odeur, les hotels l'interdisent! Pas de durian dans les chambres!

A la nuit tombée, Bangkok ne s'endort pas. C'est l'heure des marchés nocturnes, dont le marché au fleurs. Il fait plus frais (enfin, c'est relatif... Disons plutôt "la chaleur est enfin supportable", les fleurs ne risquent pas de s'abimer. Il y a en des milliers, orchidées, roses, oeillets. Et puis il y a celles qui sont tressées, assemblées pour former les couronnes, ornements et offrandes que l'on ira déposer dans les temples ou devant la maison des esprits.

Bangkok, c'est aussi un embouteillage permanent. Les voitures, les pick-ups, les bus, les touk-touks, les vélos, les motos.... Et pourtant, pas un klaxon! C'est le bazar, mais les Thailandais restent zen, comme toujours! Il ya aussi le skyrain, le métro aérien de Bangkok super moderne à côté duquel le métro parisien passe pour une porcherie antique.

Bangkok, c'est une forêt de fils électriques. Des rouleaux de fil, des écheveaux inextricables dans chaque rue. Et pas qu'à Bangkok. En fait, la Thailande entière est une forêt de fils électriques!

Bangkok, c'est aussi la société de consommation, presque encore plus visible qu'en europe. Les panneaux publicitaires partout, gigantesques, les écrans LED de pub sur les immeubles, et le quartier chinois, ou on peut tout acheter. Des étalages de gadgets, de bricoles, de trucs, de choses et d'autres.

Bangkok c'est aussi le contraste entre les tours ultra modernes, les immeubles délabrés, les maisons sur pilotis au bord des Klongs et les hotels de luxe sur les bords du fleuve, le Chao Praya.

Bangkok.... C'est pas pour moi! Toute cette agitation, toutes ces boutiques, tout ce plastique qui finit dans le fleuve, tout ce monde. On étouffe! Heureusement, à Bankgok, on trouve aussi de petits havres de paix... à la prochaine fois, pour les découvrir!

Au bout de route, nous voici maintenant à proximité de Ouarzazate, la ville du cinéma marocain. On y trouve de nombreux studios de cinéma, mais aussi des lieux de tournage naturels. C'est dans l'un d'eux que nous faisons un arrêt aujourd'hui.

Le ksar de Ait Ben Haddou est non seulement classé au patrimoine mondial de l'Unesco, mais a également servi au tournages de nombreux films et séries TV. D'ailleurs, lors de notre passage, le tournage du prochain épisode de la série "mission impossible" était en préparation.

Surplombant l'oued, le village est contruit en étages sur un gros pan de montagne. On monte jusqu'en haut en traversant les ruelles en escaliers, en d'en haut, la vue est sublime (avec un vent à décorner des boeufs!!!)

On arrive facilement à s'imaginer ce lieu en décor de cinéma! Il ne manque plus que quelques chameaux, et on pourrait voir arriver les personnages de films connus dans les rues.

C'est sur ces images bien dépaysantes que s'achève mon séjour au Maroc... Il est temps de regagner la france et le climat hivernal en rêvant à d'autres futures aventures.

Nous quittons aujourd'hui Marrakech pour partir sur les routes et les pistes, destination les montagnes de l'atlas. Nous empruntons la route du col du Tichka. La route, sinueuse et vertigineuse monte jusqu'à plus de 2000mètres d'altitude dans les montagnes désertiques. Le long de la route, les points de vue sur les montagnes sont nombreux, et les vendeurs de souvenirs pour touristes installent leur marchandise un peu partout sur les cailloux, les bornes et les rebords, avec en arrière plan les montagnes.

Nous partons ensuite, via la piste de Telouet, vers les vallées de l'Atlas ou les contrastes de couleurs sont superbes: les ocres de la montagne, et des maisons en terre, et la verdure de l'oasis au fond de la vallée, le long de l'oued.

Nous traversons les villages, encore construits de façon traditionelle, en torchis ou en pierre. Ici, il n'y a plus de bus, l'accès se fait en 4x4 et il y a donc beaucoup moins de touristes. On a vraiment l'impression de découvrir un aspect plus sauvage du Maroc, dans cette région.

La visite de ce jardin, véritable perle de Marrakech méritait bien un article à elle toute seule. Le domaine a été créé par l'artiste Jacques Majorelle, puis racheté par Yves St Laurent et Pierre Bergé.

Aujourd'hui, seul le jardin se visite. Il ne mesure qu'un hectare mais foisonne de plantes, de bassins et de merveilles. On y découvre également le fameux bleu majorelle, couleur créée par l'artiste et qui est à l'honneur dans le jardin.

Le jardin est d'inspiration arabe, mais c'est aussi un jardin botanique comportant de très nombreuses espèces de plantes grasses, de bananiers, de bambous. C'est aussi un havre de fraicheur au milieu de la fournaise de Marrakech, grâce aux nombreux bassins.

Lassés de l'agitation incessante des souks, vous prendriez bien un peu de calme et de repos? Erreur. Même les petites merveilles cachées derrrière les murs sont envahies de touristes! On change cependant d'ambiance et après les minuscules ruelles agitées, c'est l'art et l'architecture qui s'offrent à nous.

Dans le Palais Bahia, premier appercu des mosaiques et du stuc typiques de l'art islamique: Un magnifique patio rempli de verdure nous offre un moment de calme (relatif!). Dans une seconde cour, un joli bassin rafaraichit l'atmosphère.

Quelques rues plus loin, nous pouvons visiter l'école coranique. Si on ne peut pas se rendre dans les mosquées si on n'est pas musulman, il est néanmoins possible de visiter cet ancien bâtiment décoré de textes sculptés dans le stuc et de mosaiques. Les étudiants qui veniaent des campagnes étudier le coran logaient autour de cette grande cour et de son bassin dans de minuscules petites chambres qui n'ont rien à envier aux cellules des moines.

Pour finir,nous visitons une nécropole restée longtemps cachée et redécouverte depuis le ciel par un aviateur. Aujourd'hui, on peut visiter ces nombreuses tombes, à ciel ouvert, ou disposées dans des salles intérieures pour les rois, lesprinces et les reines de la dynastie des saadiens.

Direction les inmanquables souks de Marrakech! La porte d'entrée des souks, c'est la fameuse place Jemaa el Fna. Et là, il faut admettre que, par rapport à sa renommée, cette place m'a décue. Immense, certes, mais bien vide, sale, avec une impression d'insécurité. On a presque l'impression que les charmeurs de serpents et montreurs de singe vont nous sauter dessus pour nous arnaquer et on se sent comme dans un four. Peut être aurait-il fallu la visiter à la tombée de la nuit lorsque la place s'anime?

En revanche, dés que l'on pénètre dans les petites ruelles des souks, la magie opère: Les odeurs des épices, les petites rues animées, les échopes colorées et remplies à raz bord de produits artisanaux... Chaque quartier de la médina est associé à un type d'artisanat, et on traverse tour à tour le souk des tapis, celui des babouches, du cuir, des lampes...

Certaines ruelles sont tellement petites que seul un petit passage reste entre les piles de marchandises et les artisans qui travaillent parfois à même le sol devant leur minuscule boutique. Des piles de cuir brut s'entassent au milieu d'une placette ou les artisans négocient la matière première qui, une fois teinte et cousue, est exposée deux rues plus loin. Dans le souk des ferroniers, on est entouré par le bruit des meules et des marteaux, et surtout par un indescriptible bric à brac qui déborde jusque dans la rue. Et quand on finit par atteindre le quartier des dinandiers (cuivre et laiton), et que l'on se retrouve dans la lumière tamisée par les claustras qui protègent la rue du soleil, au milieu des centaines de lampes marocaines ajourées exposées sur les étals, on est arrivés au beau milieu d'un conte des mille et une nuits.

Ca y est, l'automne est là avec la fraicheur et la pluie... Alors on rêve de chaleur, de soleil et d'exotisme pour s'évader. Je vous emmène donc dans un endroit chaud (très chaud!) ensolleillé et regorgeant de merveilles à découvrir.

Nous arrivons dans cette ville très touristique par l'aéroport Ménara, qui se trouve juste à côté du jardin du même nom. Les avions s'envolent et aterrissent au dessus du très joli pavillon qui domine la pièce d'eau. La chaleur écrasante est là au moment de ma visite, bien qu'on soit déjà au mois de septembre. C'est à se demander comment survivre dans cette fournaise en aout, au moment le plus chaud de l'année. Ici, le début et la fin de la journée sont des moments de fraicheur bien agréables!

Une très grande avenue mène au centre névralgique de la ville, balisé par le minaret de la mosquée de la Koutubia. Nous ne la visiterons pas. Ici, l'entrée dans les mosquées est interdite aux non musulmans. Mais la vue de l'extérieur est déjà magnifique.

Nous continuons à avancer dans les rues et c'est dans l'envers du décor que l'on arrive. Derrière les hôtels et clubs reluisants des touristes se cache la ville grouillante et pleine de contrastes. Sur la chaussée, les carioles cotoient les voitures et les bus de touristes, les motos et les piétons arrivent de partout, nous donnant l'impression que la ville ne s'arrête jamais. Voilà, on est dans un autre monde. Dépaysement garanti! Bienvenue à Marrakech!

Comme l'été dernier, on prend les mêmes, et on recommence! Me voici à nouveau partie en mer pour admirer les superbes voiliers des "Voiles de légende" en baie de la Baule. Aujourd'hui c'est la pétole, alors on part au moteur... Mais les beaux voiliers, eux, ont hissé les voiles. Cette année, quasiment toute la série des Pen Duick est présente:

Pen Duick VI, sur une mer d'huile.

Un peu plus loin, voilà Pen Duick, et Pen Duick III qui se font la course!

A bord de Pen Duick II, les marins nous saluent!

Et quand le vent monte, on peut voir trois Pen Duick envoyer le spi!

Un peu plus loin, France 1, qui a concouru pour la coupe de l'américa est en train d'envoyer la grand voile!

La "Germaine", un vieux gréément de 1882

Celui ci, le"Kraken" porte le drapeau du Yacht club de la rochelle.

Et encore plein d'autres petits bateaux, moins prestigieux, mais tous aussi beaux les uns que les autres!!!

Il est l'heure de rentrer au port... Ca tombe bien le vent est levé, et, youpi! Nous aussi, on hisse les voiles! Bon vent!

Pour plus d'infos sur ces beaux bateaux:

http://www.yclb.net/les-evenements-nautiques/grandes-manifestations/voiles-de-legende-trophee-gavottes-2014-2014-08-14

http://www.citevoile-tabarly.com/pen-duick

En repartant vers la côte, nous passons par les montagnes, et par la ville de Ronda. C'est réellement une attraction touristique! Avant le départ, on nous avait dit que les villes andalouses étaient bondées de touristes. En septembre, nous n'avons finallement pas ressenti autant cette pression touristique, sauf à Ronda! Près du fameux pont, on dirait que tous les cars de touristes d'andalousie se sont arrêtés, et que tous les tours opérator se sont donnés rendez vous!

Ce fameux pont est l'élement le plus celebre et le plus typique de la ville. Ronda est en réalité contruite en deux parties, de part et d'autre d'une gorge vertigineuse, enjambée par ce fameux pont.

A deux pas du pont, se trouvent aussi les arènes, qui seraient les plus anciennes d'andalousie. Ronda est considérée comme la capitale de la tauromachie. Un peu plus loin (et surtout, un peu plus loin de la foule de touristes!) se trouvent également les anciennes fortifications.

Avant de quitter l'andalousie, il nous reste un élément typique à voir: les fameux pueblo blancos, petits villages tout peints en blanc nichés dans les montagnes. Nous nous sommes rendus à Setenil de las Bodegas, qui présente une particularité supplémentaire: il s'agit d'un village troglodyte. En effet, certaines rues sont nichées sous la falaise, et les maisons sont creusées dans la roche.

Il est temps de rentrer en France... à bientôt pour d'autres découvertes!